Le conseiller du chef de l'Etat en matière du numérique, Dominique Migisha, a annoncé que le plan national du numérique dont l’atelier pour la validation s’est ouvert le mardi 3 septembre, ne sera pas entièrement financé par le trésor public, qui n’a pas les moyens actuellement.
Pour lui, il faudra privilégier des contrats de partenariat comme c’est le cas dans les pays dits «industrialisés». Il l’a déclaré au cours d’un point de presse le mardi 3 septembre au Pullman Grand Hôtel Kinshasa.
" L'aspect du financement ne doit pas seulement reposer sur les épaules du trésor public qui n'a pas le moyen actuellement. Comme dans d'autres pays, on peut privilégier le partenariat public-privé, environnement économique, le climat des affaires et surtout la volonté affichée d'orienter les investissements de manière productive. Je pense qu'aujourd'hui les panélistes qui sont en train de valider le plan numérique vont retenir une série de projets qui seront chiffrés et c’est à partir de la budgétisation de ces projets que le chef de l'Etat va lever des options et retenir un certain nombre des projets comme étant prioritaires ", a dit le conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière du numérique.
Le programme du gouvernement tel que présenté à l'Assemblée nationale prévoit, notamment dans le secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la construction des réseaux de base (backbone) à fibre optique en vue d'augmenter le taux de pénétration des TIC et de diminuer le coût de communication, et d'adapter la législation congolaise aux normes internationales et à l'évolution technologique.
Ivan kasongo