Félix Tshisekedi est arrivé à Yokohama (Japon) pour participer pour la première fois à la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique ou Tokyo International Conference on African Development).
Ces assises ont été inaugurées en 1993 afin de promouvoir un dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires dans le domaine du développement. Les réunions sont organisées sous la houlette du Japon et co-organisées par les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine (CUA).
Le chef de l’Etat est accompagné d’une délégation composée notamment des dirigeants de la Société Nationale de l’Electricité (SNEL), de l’'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) et de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP).
La présidence de la République annonce déjà que la RDC a pu obtenir certaines garanties du gouvernement japonais notamment la réhabilitation du Port de Matadi, de la clinique kinoise mais surtout de la turbine G24 de la centrale Inga 2 pour la stabilisation du courant électrique dans la ville de Kinshasa et dans le grand Katanga.
La même source renseigne que le Chef de l’Etat congolais va rencontrer des autorités japonaises et plusieurs entrepreneurs et grands groupes commerciaux.
Un rendez-vous préparé depuis plusieurs mois
Nobuko KAYASHIMA, Vice-Présidente de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en charge de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement d’Afrique (TICAD) était déjà à Kinshasa en date du 20 au 23 mars 2019.
Sa visite avait notamment pour objet l’évaluation des besoins de la coopération Congo-Japon et la préparation de la TICAD7.
Cette visite avait été suivie de celle de Shinichi KITAOKA, président de la JICA) du 14 au 17 juillet. Pour sa première visite en RDC, Shinichi KITAOKA avait échangé avec Félix Tshisekedi sur les priorités du gouvernement congolais en vue d’une coopération future ainsi que sur l’orientation des assises de la TICAD 7.
Il avait également fait une évaluation, sur le terrain, de l’ensemble des programmes de Coopération de la JICA en RDC précisément à Kinshasa et à Matadi. Shinichi KITAOKA avait également échangé avec les responsables de l’INRB, l’INPP, l’OEBK, et le Gouverneur de Kongo Central. Il avait également visité le Pont Maréchal construit en 1983. Cette œuvre est considérée comme un symbole important de coopération entre le Japon et la RDC.
Le domaine d’intervention du Japon
Le Japon intervient en RDC notamment par le biais de la JICA qui exécute l’aide publique pour le développement du gouvernement japonais en RDC. Cette aide se base sur le développement des Ressources Humaines pour l’Industrie, celui de la Fonction Administrative de la Santé, de l’infrastructure économique et sociale, la Réforme de la Police et la Protection de l’Environnement.
En aout 2018, les autorités congolaises et japonaises avaient procédé aux signatures de l’Echange de Note et de l’Accord de Don du « Projet d'Aménagement des Matériels pour la Maintenance des Voiries dans la ville de Kinshasa », financé dans le cadre de la coopération financière non remboursable de la JICA, pour un coût global de 1.062.000.000 Yens japonais, soit environ 9.850.000 dollars américains. Ce projet, vise à améliorer le système de maintenance de la voirie urbaine et d’augmenter le taux de couverture des routes asphaltées dans la ville de Kinshasa et ses périphéries. Et ce, par la fourniture à ces deux directions provinciales des équipements tels que les bulldozers, les niveleuses, les compacteurs et autres, pour les travaux de réparation des routes, et des matériels de maintenance de la voirie, tels que les coupe-asphaltes ; les brises roches ; le camion point à temps ; etc., afin d’optimiser la mobilité des personnes et des biens, ainsi que du système de transport dans la ville.
Japhet Toko