AMI 2019 : Kinshasa espère rentabiliser son rôle de site de transit et centre de négoces miniers

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Les nouvelles autorités de la capitale congolaise  espèrent gagner un gain dans le secteur minier même si la ville de Kinshasa n’est pas réputée minière comme Lubumbashi ou Kolwezi.

 

Le gouvernement, dirigé par Gentiny Ngobila Mbaka,  garantit aux acteurs du secteur minier congolais qu’il est déterminé à les accompagner en leur offrant un bon cadre pour la transition de leurs produits mais également pour passer les marchés.

« Bien que notre ville n’est pas totalement minière (…) par ailleurs je peux affirmer que la ville de Kinshasa est riche en produits de carrière qui sont  éparpillés sur toute sa périphérie. Mais, étant le siège des institutions de la République Démocratique du Congo nous avons cette chance de réunir tous les acteurs de ce secteur  et qui peuvent discuter de toutes les questions sur le secteur minier (…) La ville de Kinshasa, en tant que site de transit, joue un rôle très important en offrant aux différents négociants la possibilité d’organiser en toute quiétude diverses transactions et opérations minières. A  ce titre, elle vous garantit de sa disponibilité à continuer à jouer ce rôle de centre de négoces tout en espérant tirer des dividendes à la taille de sa contribution », a déclaré Charles Mbuta Muntu, ministre provincial des mines et hydrocarbures, porte-parole du gouvernement qui a représenté le gouverneur à la 3ème édition de Alternative Mining (AMI).

Alternative Mining Indaba  (AMI) est un espace de discussions  mis à la disposition de tous les acteurs des secteurs miniers afin de changer sur les questions de la gouvernance minière.  Pour cette 3ème édition, organisée du 9 au 11 juillet par l’institution Southern Africa Resource Watch (SARW), les acteurs du secteur minier  discutent de l’application du nouveau code minier révisé et du bénéfice tiré de l’exploitation minière au cours de la première année de son application.

Auguy Mudiayi