Présidence du Sénat : L’AFDC-A Sud-Kivu dénonce la « démarche dictatoriale au FCC » en faveur de Thambwe Mwamba

Les caciques du FCC lors de la cérémonie de signature de la charte de la plateforme à Kinshasa.

Au Sud-Kivu, principal fief du sénateur Modeste Bahati Lukwebo, le regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a dénoncé, dimanche 7 juillet 2019, ce qu’il qualifie de « démarche dictatoriale » au sein du Front commun pour le Congo (FCC), qui a désigné Alexis Thambwe Mwamba comme candidat à la présidence du Sénat.

L'AFDC-A, également membre du FCC, dit soutenir la candidature de son « autorité morale », Bahati Lukwebo à la présidence de la chambre haute du parlement.

« Désapprouvons la démarche dictatoriale ayant élu domicile au sein du FCC, cause de nos échecs précédents et cumulés, tel est le cas de l’élection présidentielle de décembre 2018 ; refusons catégoriquement un candidat indépendant président du Sénat au détriment des regroupements et partis politiques du FCC ; rappelons que sur le candidat indépendant imposé par l’autorité morale du FCC, pèsent des poursuites judiciaires nationales et internationales pour des crimes imprescriptibles commis en RDC. De ce fait, il est déclaré « persona non grata » par la communauté nationale et internationale », lit-on dans une déclaration signée Théodore Ruhamanyi, président fédéral de l’AFDC au Sud-Kivu.

Un groupe de cadres de l’AFDC-A a déclaré, samedi dernier, son soutien à la candidature d’Alexis Thambwe Mwamba.

« L'AFDC-A compte 44 députés nationaux, 70 députés provinciaux et 13 sénateurs. Au total 127 parlementaires. De toute évidence, 11 d'entre eux (10 députés nationaux et 1 sénateur) n'ont pas pu résister aux pressions et à une éventuelle corruption. C'est cela aussi la politique congolaise », a déclaré M. Lukwebo dans un message envoyé à ACTUALITE.CD.

Le calendrier pour l’élection des membres du bureau du sénat n’est pas encore publié.