La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ au Congo (ECC) ont noté le retard dans la convocation de l'électorat pour les élections locales. Les deux organisations ont lancé une pétition pour que ces élections se tiennent avant la fin de l’année.
Corneille Nangaa, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), s’était précédemment exprimé sur cette question.
« Les préalables techniques sont là. Il est possible de tenir ces élections le plus rapidement possible. Tout dépendra de la volonté politique (…). On a organisé les élections en 2018, c’est parce qu’il y avait la volonté politique », avait dit Corneille Nangaa au cours d’un échange avec les responsables des médias nationaux, le 24 mai.
A ce stade, sans un calendrier électoral actualisé, les doutes commencent à émerger.
« Ces élections se feront avec ou sans nous », avait ajouté Nangaa. Pour lui, ce retard s’explique notamment par les scrutins qui se sont poursuivis jusqu’au mois de mai : "Entre-temps, on devrait terminer les élections indirectes, surtout les élections au Maï-Ndombe et au Nord-Kivu", avait-il précisé.
Selon le calendrier électoral, les dates pour l’organisation de l’ensemble des élections locales se succèdent de la manière suivante : le 22 septembre 2019 élections des conseillers communaux et des secteurs ou chefferies, le 4 décembre 2019 élection des conseillers urbains, des bourgmestres et des chefs des secteurs et, enfin, le 25 janvier 2020 scrutin des maires et maires adjoints des villes.
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