L’ONG Journaliste en danger (JED) invite Félix Tshisekedi à “sensibiliser” les forces de sécurité au respect des droits des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur profession. Invitation lancée à l’occasion de la cérémonie commémorative de la journée mondiale de liberté de la presse en présence du chef de l’Etat.
“Les journalistes étant parmi les premières victimes des agressions policières et des arrestations arbitraires en RDC, les nouvelles autorités devraient honorer rapidement leur promesse faite de sensibiliser les forces de sécurité au respect des droits et libertés des journalistes à exercer leur mission d’information sans crainte de représailles”, a déclaré Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de JED dans son mot.
L’ONG note une “légère accalmie” dans l’environnement de la presse au pays.
Félix Tshisekedi a rappelé son engagement à défendre et à promouvoir la liberté de la presse.
« J’ai promis d’être celui qui favorisera la liberté de la presse, qui consacrera la presse comme un véritable quatrième pouvoir », a-t-il dit.
Il a rappelé aux journalistes l’importance d’observer l’éthique et la déontologie journalistiques.
A l’occasion de cette célébration, l’organisation Journaliste en danger (JED) a noté qu’après 18 ans de pouvoir, le président Kabila a laissé derrière lui une presse moribonde, des médias sinistrés et des journalistes livrés à la violence d’Etat.
« Le long règne de Joseph Kabila à la tête de la RDC a été marqué par des brimades, des attaques et fermetures des médias, des arrestations et violences allant parfois jusqu’aux assassinats des journalistes », dit JED.
Considérée comme l’un des pires pays en Afrique pour les journalistes, la RDC occupe la 154ème place sur 180 pays, dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans Frontières (RSF-Paris).