RDC : Jusqu’en 2023, Diomi interdit « de se livrer à des déclarations politiques de nature à troubler l’ordre public »

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L’arrêté ministériel portant mesure de libération conditionnelle d’Eugène Diomi Ndongala a été signé ce mercredi 20 mars 2019 par Alexis Thambwe Mwamba, ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux.

Ledit arrêté énumère une série de restrictions. Le président du parti démocratie chrétienne ne peut par exemple pas « se livrer à des déclarations et activités politiques de nature à troubler lordre public et le bon fonctionnement des institutions étatiques ».  Ses mouvements sont également contrôlés. Il ne peut pas sortir du territoire national sans l’autorisation préalable du procureur général près la Cour de cassation. Il ne peut pas non plus se rendre dans un point de sortie du territoire national pendant la durée de l’épreuve. Il lui est également interdit de se retrouver dans un périmètre de 500 mètres d’une école des filles pendant les heures de cours. Il devra également faire attention à son comportement et ne pas « causer du scandale par sa conduite ». Diomi ne doit pas non plus encourir une peine privative de liberté jusqu’en avril 2023. Enfin, il devra se présenter chaque lundi devant le procureur Général près la cour de cassation.

M Diomi avait été condamné le 26 mars 2014 par la Cour suprême de justice à 10 ans de servitude pénale principale pour viol à l’aide de violence, exposition d’enfants à la pornographie, détention d’enfants et tentative de viol d’enfants. 

Arrêté le 8 avril 2013, Diomi a déjà purgé plus d’un quart de la peine prononcée.