Les réactions des chefs d’Etat africains sont timides, mais elles commencent à arriver. Le premier à se lancer, c’était Pierre Nkurunziza, président burundais. Il a félicité Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, proclamé 5ème président de la RDC, et a également loué, a-t-il dit, « un processus entièrement organisé sans influence extérieure ».
Il s’est ensuivi les messages notamment des présidents John Pombe Joseph Magufuli de la Tanzanie, d’Uhuru Kenyatta du Kenya, de Cyril Ramaphosa de la République sud-africaine. Jusque-là, pas un mot du côté de l’Angola, du Rwanda ou encore de l’Ouganda.
Côté organisation, Dr Hage G. Geingob, président exercice de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et président namibien, était le premier à se prononcer.
Comme lors du sommet de la double troïka des chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC à Addis-Abeba, le 17 janvier, il a mis un accent particulier sur la souveraineté de la RDC.
La réactions a été plutôt froide de la part de l’Union africaine qui a annulé sa visite prévue le lundi 21 janvier dernier, à Kinshasa, et s’est fendue d’un simple communiqué prenant note des résultats.
Hors du continent, ces réactions étaient davantage rares, mais elles commencent également à tomber : la Russie, la Chine, l’Union européenne prennent acte. Il reste les Etats-Unis et…la Belgique.