Théodore Ngoy, candidat à la présidentielle du 30 décembre 2018, n’a pas été notifié pour un éventuel arrêt de la Cour Constitutionnelle au sujet de la requête qu’il a avait déposée le 12 janvier en contestation de la régularité des élections.
« Je n’ai pas été notifié. J’apprends par les médias qu’il y aurait une décision aujourd’hui, mais je ne crois pas. La Cour a sept jours pour se prononcer depuis la saisine. Elle a été saisie par Fayulu et par moi-même, le 12. En principe si on compte les jours du calendrier, c’est le samedi. Si la Cour estime qu’elle ne doit pas compter les jours de congé et le dimanche, donc la Cour a jusqu’à mercredi pour se prononcer », a-t-il expliqué à ACTUALITE.CD
Théodore Ngoy n’a même pas encore déposé ses notes de plaidoirie. Ce qu’il doit faire cet avant-midi.
« La Cour doit statuer sur l’exception que j’ai soulevée de l’inconstitutionnalité de la décision de la CENI de reporter les élections unilatéralement parce qu’elle n’en a pas le droit et ensuite en tirer conséquence si elle estime que j’ai raison. Et la conséquence sera d’annuler cette décision ipso facto », a-t-il ajouté.
A l’ouverture de l’audience, le mardi 15 janvier, le ministère public avait estimé que la requête de Théodore Ngoy Ilunga Wasenga devrait être adressée à la section de contrôle de conformité de la Cour Constitutionnelle ou à la section du contentieux du Conseil d’Etat. Le procureur général avait de ce fait demandé aux juges de la Cour constitutionnelle de se déclarer incompétents sur cette affaire.