Face aux sanctions de l’UE, « nous avons plus de moyens qu’on nous imagine » (Mende)

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En conférence de presse ce vendredi 14 décembre, le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, s’est montré très ferme face à l’Union Européenne (EU) qui a prolongé d’un an les sanctions à l’encontre de 14 personnalités congolaises.

Le porte-parole du gouvernement congolais a déclaré que l’Etat congolais n’accepte pas ces sanctions. Kinshasa promet des mesures de rétorsions.

« Nous nous réservons le droit de dévoiler ici et maintenant des mesures de rétorsion que nous envisageons vis-à-vis de ceux qui veulent faire marcher le train de l’histoire en reculant. Je vous invite à ouvrir les yeux dans les jours qui viennent et vous verrez ce que vous verrez et je pense que les lueurs ne seront pas là où l’on croit. Nous avons plus de moyens qu’on nous imagine au niveau du continent pour faire payer cette action hostile totalement injustifiée qu’on nous a faite pour simplement essayer de mettre les grappins sur nos ressources économiques et nous punir de vouloir défendre ce qui est à nous », a déclaré Lambert Mende.

Mende fait partie des personnalités sanctionnées par l'UE.

« Nous sommes un pays africain, membre de l’Union africaine, membre de la communauté internationale, c’est-à-dire de l’Organisation des Nations unies qui, seule, a le pouvoir d’entreprendre, d’initier des sanctions contre les Etats membres. Nous ne sommes pas un Etat membre de l’UE pour qu’on puisse articuler des sanctions contre nous », a-t-il fustigé.

Le Conseil des ministres de l'Union européenne expliquait que ces sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de visa pour l'Union européenne visant 14 personnes. Elles ont été adoptées le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017 en réponse aux entraves au processus électoral en RDC et aux violations des droits de l'homme qui y étaient liées.

Fonseca Mansianga