Quelque 26 personnes ont été tuées et 76 maisons attaquées par des "bandits armés" en octobre dernier dans la province du Sud-Kivu, a indiqué lundi 5 Novembre une organisation de la société civile, dénonçant des "morts de trop".
La Synergie des associations des jeunes pour l'éducation civique et électorale (SAJECEK) a publié un " bulletin surprise " faisant état de 26 personnes tuées et 76 maisons attaquées par des bandits armés au Sud-Kivu.
Capitale des institutions provinciales, Bukavu occupe la première position avec 9 personnes tuées suivi de Walungu, Mwenga et Fizi avec 4 personnes alors que Shabunda a enregistré une seule victime.
Au chapitre des maisons attaquées, Shabunda bat le record avec 30, le territoire de Kalehe vient en deuxième position avec 21 cas, suivi de la ville de Bukavu avec 13 maisons attaquées.
D'autres territoires sur la liste sont Kabare, Uvira et Mwenga. Ils ont enregistré chacun 4 cas. Hormis les personnes tuées et les maisons visitées, 6 personnes sont tombées dans le filet des kidnappeurs. Uvira, à lui seul, compte 5 et le cas restant est pour la ville de Bukavu.
"Faute à une autorité animée d'une bonne volonté politique, la province continue à enregistrer des morts que l'on peut éviter", explique SAJECEK dans son bulletin numéro 58.
Ville montagneuse offrant un climat tropical, Bukavu connaît un regain d'insécurité caractérisé par des étranglements, attaques à d'hommes armés, vols et tueries chroniques.
En septembre dernier, cette ville riveraine du Lac Kivu était en tête des entités ravagées par l'insécurité au Sud-Kivu où la SAJECEK a recensé 19 assassinats au cours de la même période.
Justin Mwamba, à Bukavu