Les combattants des Allied Democratic Forces (ADF) ont été responsables de 24 atteintes aux droits de l’homme, soit une hausse par rapport au mois précédent (18 atteintes), toutes commises dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), note le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) dans son rapport de septembre.
« Il s’agit notamment de huit atteintes au droit à la propriété, de six atteintes au droit à l’intégrité physique, de cinq atteintes au droit à la vie et de cinq atteintes au droit à la liberté et sécurité de la personne. A titre d’exemple, le 22 septembre 2018, dans la ville de Beni, au moins 17 personnes ont été tués par balles, sept blessées par balles, au moins 10 autres enlevées par des combattants des ADF. À la suite de cet incident, des déplacements de population ont été constatés », rapporte le BCNUDH.
Dans toute la province du Nord-Kivu, les combattants Maï-Maï Nyatura se sont également illustrées particulièrement pendant le mois de septembre. Ils ont été responsables de 44 atteintes. C’est une augmentation par rapport aux 21 du mois dernier et aux 13 du mois de juillet. Ces atteintes
ont toutes été documentées dans les territoires de Rutshuru (22 atteintes) et de Masisi (22 atteintes) et
comprennent notamment 17 atteintes au droit à la propriété, 11 atteintes au droit à la liberté et sécurité
de la personne, neuf atteintes au droit à la vie et sept atteintes au droit à l’intégrité physique, ajoute le BCNUDH.
Il y a aussi les combattants de divers groupes Maï-Maï qui ont continué d’être actifs dans cette province, où ils ont commis au moins 17 atteintes dans les territoires de Walikale, Masisi, Beni et Lubero en septembre, soit une hausse significative en comparaison des sept atteintes du mois dernier et huit au cours du mois de juillet.