Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a documenté 623 violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC durant le mois de septembre 2018. C’est une confirmation de la hausse déjà constatée au mois d’août 2018 (620 violations documentées en août 2018, contre 515 en juillet 2018).
Alors que le nombre de violations commises par les agents de l’Etat est en baisse de 22% par rapport au mois précédent, ces derniers demeurent responsables de plus de la moitié des violations documentées.
Sur l’ensemble du territoire de la RDC, les agents de l’Etat sont responsables de 321 violations, soit 52% des violations documentées en septembre 2018. Ce nombre représente une baisse par rapport aux 409 violations enregistrées au mois d’août 2018, précise le BCNUDH.
De toutes les parties au conflit, les militaires des FARDC ont commis le plus grand nombre (23%) de violations des droits de l’homme dans les provinces affectées par les conflits, soit 119 des 517 violations documentées dans ces provinces.
« Néanmoins, la proportion des violations commises par les militaires des FARDC a diminué significativement, en considérant que pendant le mois précédent, les FARDC ont été responsables de 32% des violations », ajoute le rapport.
Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) est composé de la Division des droits de l’homme de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et du Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en République démocratique du Congo (RDC). Son mandat est notamment d’assister le gouvernement de la RDC dans la promotion et la protection des droits de l’homme à travers ses 18 antennes et bureaux de terrain, ainsi que son quartier général à Kinshasa