RDC : Sans la machine à voter, pas d’élection en décembre, dit Basengezi

Machine à voter

A la une de la presse ce matin : la machine à voter ! Les experts de l'organisation britannique "Westminster fondation for democraty" ont analysé les fonctionnalités de cet outil qui va être utilisé le 23 décembre 2018 pour les scrutins présidentiel et législatifs. Leur rapport a été présenté à Kinshasa ce lundi.

Revue de presse

Radio Okapi rapporte que Madja Elbied et Nick Branson, respectivement directeur adjoint et consultant de la Fondation Westminster pour la démocratie, « il ne s’agit nullement d’une certification de la machine à voter, mais des résultats d’une étude portant sur sa fonctionnalité »

La Voix de l’Amérique précise que dans leurs recommandations, « les experts invitent la Céni notamment à "désactiver" le dispositif "des communications externes (carte sim et Wifi)" entre la machine et des tiers, "jusqu'au moment où celles-ci sont nécessaires", c'est-à-dire pour la transmission des résultats. Ils ont aussi recommandé de recouvrir tous les ports externes, limiter à 660 le nombre maximum de bulletins autorisés sur chaque machine pour empêcher des fraudes, et de s'assurer que des bulletins de votes insérés de façon incorrecte ne produisent pas de votes invalides ».

Pour sa part, 7SUR7.CD liste les 8 raisons qui motivent la CENI à insister sur l’utilisation de la machine à voter. « La forte conviction de la CENI dans l’adoption de cette technologie se justifie par le souci d’améliorer le processus en répondant à toutes les recommandations faites à la lumière des avantages que procure la machine à voter au processus électoral en cours et à ceux à venir », a déclaré Basengezi cité par le média.

AFRICA243 rapporte que le vice-président de la CENI, Norbert Basengezi, a déclaré que sans l’usage de la machine à voter, la centrale électorale ne peut tenir l’échéance du 23 décembre 2018.