Le Botswana, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, a demandé plus de pression sur les dirigeants congolais pour accélérer le processus d’alternance politique en RDC. Pour le ministre botswanais des Affaires étrangères le climat politique s'est détérioré en RDC "<em>du fait que son chef a retardé avec persistance les élections et a perdu le contrôle de la sécurité de son pays</em>".
<em>"Le Botswana exhorte la communauté internationale à mettre davantage de pression sur la majorité présidentielle congolaise, pour l'emmener à renoncer au pouvoir et à ouvrir la voie à l'instauration d'un nouveau régime politique", </em>peut-on lire dans un communiqué signé le 26 février avant d’ajouter « n<em>ous continuons à être les témoins d’une aggravation de la situation humanitaire dans ce pays, principalement parce que son dirigeant a persisté à retarder les élections et a perdu le contrôle de la sécurité nationale ». </em>
C’est la première fois qu’un pays africain prend très clairement position contre le pouvoir de Kinshasa.
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<p dir="ltr" lang="en">PRESS RELEASE -REFUSAL BY SOME LEADERS TO HAND OVER POWER <a href="https://t.co/fCZ2rTIIDK">pic.twitter.com/fCZ2rTIIDK</a></p>
— Botswana Government (@BWGovernment) <a href="https://twitter.com/BWGovernment/status/968057091234631680?ref_src=twsr… février 2018</a></blockquote>
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Dans ce communiqué, le Botswana dénonce et indexe les dirigeants africains qui ont <em>« ont recours à des mesures telles que retarder la tenue des élections ou amender la Constitution pour effectivement étendre leur mandat (…). « Il est clair que de tels dirigeants sont conduits par leur propre intérêt au lieu de l’intérêt des gens qu’ils gouvernent ».</em>