Le parti politique Avenir du Congo (ACO) a décidé de se retirer du groupe des sept partis politiques (G7). ACO justifie sa décision notamment par la divergence qui plane au sujet de la participation du G7 aux prochaines élections. Information confirmée à ACTUALITE.CD par Sama Lukonde, ancien ministre des sports et secrétaire général de l’ACO.
Dans une correspondance ce mercredi 30 janvier à Pierre Lumbi, président du G7, Dany Banza, président de l’ACO parle de difficultés de concilier les divergences autour d’une candidature commune à la prochaine présidentielle.
<i>«Pour ce qui est du quatrième objectif, la participation aux élections avec un candidat communs du G7 à la présidence de la République, il s’avère que nous avons atteint des divergences difficiles à concilier, au point que notre participation effective au sein du G7 est affectée et qu’une méfiance s’est installée avec l’instauration des réunions sélectives »</i>, dit la correspondance signée par Dany Banza.
Outre les divergences autour de la candidature commune à la présidentielle, ACO parle de l’atteinte des trois objectifs fixés par le G7 en quittant la Majorité présidentielle (MP).
<i>“La lutte pour le respect de la constitution, le non-recours au référendum pour les articles verrouillés par la constitution et la publication du calendrier électoral garantissant la première alternance pacifique”</i>.
Le G7 soutient la candidature de Moise Katumbi à la magistrature suprême du pays. Cependant, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga est toujours à l’exil suite aux ennuis judiciaires.
Dans un communiqué dimanche dernier, le G7 a indiqué qu’il n'ira pas aux élections sans son candidat président de la république et exige la fin de dédoublement des partis politiques.
Fin 2015, sept partis politiques avaient décidé de quitter la Majorité présidentielle après avoir dénoncé les tentatives des violations de la constitution par le chef président Joseph Kabila. Le départ du MSR, de l’ARC, de l’ACO, du PDC, de l’UNAFEC, de l’UNADEF et ADP coïncidait avec la démission de Moise Katumbi du PPRD.
<b>Stanys Bujakera</b>