L’Association Congolaise pour l’Accès à la justice (ACAJ) a recensé 358 prisonniers dits politiques ou d’opinion en RDC, soit 135 de plus qu’au 31 décembre 2016, date de la signature de l’Accord politique de la Saint-Sylvestre.
L’ONG a organisé ce samedi à Kinshasa une journée dite de solidarité nationale pour obtenir leur libération.
Dans son dernier rapport présenté le 9 janvier au Conseil de sécurité, António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, avait considéré, je cite, qu’aucun progrès « véritable » n’a été accompli dans la mise en œuvre des mesures de décrispation du climat politique.
António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, considère également qu’aucun progrès « véritable » n’a été accompli dans la mise en œuvre de la décrispation du climat politique conformément à l’Accord du 31 décembre.
«<em>Je l’invite (le gouvernement, Ndlr) une nouvelle fois à prendre l’initiative en ce qui concerne l’application des mesures de confiance prévues par l’accord du 31 décembre 2016. Je m’inquiète du fait qu’aucun progrès véritable n’ait été accompli dans ce domaine, 107 prisonniers politiques étant toujours en détention et les acteurs politiques et les personnalités de la société civile continuant d’être harcelés »,</em> avait-il dit dans son rapport présenté au Conseil de sécurité de l’ONU mardi dernier à New York.
Depuis la signature de l’Accord, une centaine d’autres personnes ont été arrêtées pour leurs opinions, rapporte l’Association Congolaise pour l’Accès à la justice (ACAJ).
2018 étant considéré comme une année électorale, George Kapiamba, coordonnateur de l’ACAJ estime qu’il est important d’apaiser les esprits avant d’arriver aux élections.