Dans son message à l'occasion de la traditionnelle messe de minuit ce dimanche 24 décembre 2017, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya élève les valeurs de paix, non seulement de l’espoir qu’elle suscite à travers la naissance du Christ, mais aussi par la grandeur de l’esprit politique de ceux qui dirigent un État.
<span style="font-weight: 400;"><em>“La grandeur de la personne ne provient pas de ses exploits, ou bien de sa malice ou de son habileté politique”</em>, soutient le Cardinal pour qui ce qui va véritablement élever un homme politique, c’est sa capacité à mettre sa sagesse au service du peuple en répondant au projet divin pour un pays.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“La grandeur de l'homme se situe non dans les</span></i> <i><span style="font-weight: 400;">astuces politiques pour la conquête du pouvoir, mais dans la mesure où cette sagesse politique est mise au service du peuple, pour le projet de Dieu pour un peuple et pour un pays ; c'est-à-dire dans la mesure où l'habileté politique est mise au service du rassemblement d'une nation”</span></i>
<span style="font-weight: 400;">Pour le Cardinal Monsengwo, il est également de la responsabilité du peuple de dénoncer des actions et des projets contraires à la paix de la nation et des personnes qui la composent.</span>
<i>“Puisque fils dans le Fils, Prince de la paix, les chrétiens congolais aujourd'hui ont la lourde responsabilité, devant Dieu et devant l’histoire, d'assurer la paix partout où ils peuvent se retrouver, de dénoncer et de rejeter tout projet contraire à la réalisation de la volonté de Dieu, d’assurer la paix à tous”</i>
Placé sous le signe de la paix, la célébration de Noël arrive, cette année, à un moment particulier où l’église catholique mène des actions pacifiques pour réclamer la tenue des élections. En plus des sons de cloches tous les jeudis à 21 heures, le comité laïc, un regroupement des fidèles catholiques, appelle à une marche le 31 décembre pour, dit-il, “<em>libérer l’avenir et faire du pays une terre de paix, de dignité, d’hospitalité, de progrès pour tous</em>”
<strong>Jacques Kini</strong>