Frappes de l'armée ougandaise contre des positions de l'ADF en RDC

<span style="font-weight: 400;">L’armée ougandaise (Uganda People's Defence Force, UPDF) annonce mener des opérations militaires contre les positions de l'ADF (Allied Democratic Forces). </span>

<span style="font-weight: 400;">Elle justifie cette attaque “préventive” par des informations partagées entre les deux pays qui feraient état d’un projet d’attaque des ADF sur le territoire ougandais. </span>

<span style="font-weight: 400;">L’UPDF a usé des frappes aériennes sans engager les troupes au sol, d’après les sources militaires ougandaises. Le bilan de l’attaque qui a eu lieu ce vendredi, sa durée ainsi que la suite des opérations ne sont pas connus. </span>

<span style="font-weight: 400;">En août 2016, les présidents ougandais Yoweri Museveni et congolais Joseph Kabila avaient réaffirmé, à Mweya (ouest de l’Ouganda), la coopération entre les deux pays notamment sur la lutte contre les ADF.</span>

<span style="font-weight: 400;">Ces rebelles ougandais sont notamment accusés d’avoir mené l’attaque ayant causé la mort des 14 casques bleus à Semiliki, dans le Nord-Kivu, le 7 décembre  2017.</span>

<span style="font-weight: 400;">Ces quinze dernières années, les ADF sont principalement basés dans les monts Rwenzori et dans la vallée de la Semuliki, en territoire de Beni.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">« Les ADF sont une organisation extrêmement secrète qui observe un code de discipline interne rigoureux. Ils entretiennent des liens historiques étroits avec d’autres groupes armés de la région, notamment ceux que dirigent d’anciens membres du Rassemblement congolais pour la démocratie-Kisangani/Mouvement de libération (RCD-K/ML) de Mbusa Nyamwisi, ainsi qu’avec des chefs coutumiers locaux, notamment des communautés Vuba et Pakombe (…). Il est difficile d’estimer leur force actuelle, étant donné qu’ils ont intensifié leur recrutement en Ouganda mais qu’ils ont aussi perdu des troupes lors d’affrontements et à l’issue d’arrestations par les forces de sécurité congolaises »</span></i><span style="font-weight: 400;">, renseigne Kivu Security, le nouveau baromètre sécuritaire du Kivu initié par Human Rights Watch et le Groupe d'étude sur le Congo.</span>