Le prix du carburant à la pompe reste fixe jusqu'à nouvel ordre. Décision prise au cours d'une réunion qui a mis sur la même table, ce jeudi 14 décembre 2017, les ministres de l’Économie nationale, des Finances et des Hydrocarbures ainsi que les pétroliers.
Pour Charles Nikobasa, le représentant des pétroliers, un accord a été trouvé entre les deux parties pour des allègements fiscaux.
<i>"Il y avait un problème sur la structure des prix mais aussi l'augmentation du prix du carburant sur le plan international. Malgré cela, les sociétés pétrolières ont continué à soutenir le gouvernement en servant du carburant à l'armée, à la police, à la société Transco, la Sncc et autres. Tout cela fait que les sociétés pétrolières ont connu des difficultés. Nous nous sommes convenus que le gouvernement fasse des allègements fiscaux et après les fêtes [de fin d’année] nous allons nous rencontrer pour essayer de corriger les choses petit à petit”, </i>a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre d’État en charge de l'Economie a déclaré qu’il est nécessaire que le gouvernement trouve d'autres sources de financement pour ces secteurs.
“<i>Tout le monde sais que, sans l'armée, il n'y a pas de sécurité, sans la police il n'y aura pas de maintien de l'ordre publique. Nous devons nous réjouir également du fait que nous avons une société de transport aérien qui dessert le pays. A cela, il faut ajouter la Sncc et Transco. Tous reçoivent du carburant. Mais il va falloir à un certain moment que le gouvernement trouve d'autres sources de revenus pour assurer l'alimentation en carburant de ces entreprises et services de l'État",</i> a indiqué le ministre Kapika.
Depuis près de deux mois, les deux parties discutent sur une éventuelle révision à la hausse du prix du carburant. Mais, pour le ministère de l’Économie, tout doit se faire sur base de rationalité.
<b>Willy Akonda Lomanga/ desk eco</b>