Les forces de sécurité congolaises ont été responsables de plus de 100 morts violentes au cours des six derniers mois, soit plus que n’importe quel groupe armé et environ un cinquième du nombre total d’homicides documentés. L’un des pires incidents recensés a été le massacre d’au moins 39 réfugiés burundais par les forces de sécurité congolaises à Kamanyola, au Sud-Kivu, le 15 septembre, renseigne le <a href="https://kivusecurity.org/map">Baromètre sécuritaire du Kivu</a>, une initiative de Human Rights Watch et du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’Université de New York.
Le même rapporte de monitoring note que plus de 500 personnes ont été tuées et plus de 1000 autres enlevées dans les provinces du Kivu au cours des 6 derniers mois.
Le projet conjoint rendra compte des pires violences commises dans les provinces du Nord et du Sud Kivu à l’aide de cartes, de graphiques et de rapports analytiques.
<em>« Le Baromètre vise à promouvoir une meilleure compréhension des événements qui surviennent dans un pays confronté à une violence accrue. L’année dernière, 922 000 personnes ont été déplacées en RD Congo, plus que partout ailleurs dans le monde. En octobre, les Nations Unies ont déclaré un « <a href="https://nyu.us11.list-manage.com/track/click?u=e7abed9d242ae8b59cb4516b…; data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=https://nyu.us11.list-manage.com… 3 d’urgence »</a> en RD Congo, une catégorie attribuée seulement à trois autres pays : la Syrie, l’Irak et le Yémen. Le conflit congolais, cependant, est marqué par une énorme complexité – le Baromètre cartographie les zones de contrôle de 120 groupes armés dans seulement deux des 26 provinces du pays. Cela a compliqué la tâche des décideurs s’agissant de concevoir des solutions et celle des médias s’agissant de montrer la réalité derrière les violences, selon les organisations »,</em> expliquent les deux organisations dans un communiqué conjoint.