«Au Rassemblement, nous ne comptons pas négocier avec le pouvoir pour un autre glissement » (Martin Munkokole)

Martin Mukonkole, membre de la plateforme Alternance pour la République (AR) qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle,  a déclaré que le Rassemblement ne compte plus discuter avec le pouvoir pour une probable gestion consensuelle en échange du maintien de Joseph Kabila comme président de la république après le 31 décembre 2017.
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</i><i>«Au Rassemblement, nous ne comptons pas négocier avec le pouvoir en place pour un autre glissement. Pour nous, il faut appliquer l’accord du 31 décembre 2016 car c’est encore possible d’organiser les élections législatives et présidentielles à la fin de cette année. Si cela s’avère impossible, nous pensons que l’urgence serait de commencer par la présidentielle, car cela ne dépend nullement des circonscriptions électorales. Si cela n’est pas fait, après le 31 décembre 2017 nous organiserons une courte transition ne dépassant pas 6 mois sans Monsieur Kabila enfin de doter les institutions de notre pays des nouveaux animateurs reflétant la volonté de notre peuple »</i> a dit Martin Mukonkole président du parti politique KGB «Bobumue, Bomoko, Kibumngie, Umoja » devant la presse.

Martin Mukonkole exige la libération de tous les prisonniers dits politiques.
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</i><i>«L’heure est grave et nous ne sommes pas disposés à faire des cadeaux à la majorité au pouvoir qui a excellé dans la megestion, le détournement des deniers publics et le non-respect des textes. On notera également que le pouvoir a brillé dans les arrestations arbitraires des opposants congolais, à l’exemple de l’Honorable Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo, Diomi Ndongala, et autre membres de la société civile. Comme vous le savez, j’ai eu à faire la prison pour défendre la vérité et je tiens à vous rassurez que je ne suis pas prêt à baisser les bras en regardant impuissant la souffrance de notre population. Le pouvoir de Kinshasa secoue le cocotier pour fabriquer des griefs contre les opérateurs de l’opposition. Nous dénonçons cette manière de faire qui vise à faire taire un adversaire politique par des moyens peu démocratiques.Nous exigeons le retour en homme libre au pays des Honorables Moïse Katumbi, Mbusa Nyamwisi et autres opposants vivant en exil forcé par le régime en place pour enfin permettre à tout congolais de pouvoir participer à la gestion démocratique de notre pays »</i> a-t-il martelé.

<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>