RDC: Le gouvernement annonce des perspectives meilleures dans les mois à venir

 

<span style="font-weight: 400;">En marge de la conférence de presse tenue ce mardi 3 octobre par le premier ministre Bruno Tshibala, les membres du gouvernement ont annoncé des nouvelles mesures de redressement de l'économie nationale à travers notamment la stabilisation du Franc congolais.</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour le ministre des finances, Henri Yav Mulang, la meilleure voie sur laquelle s’attèle le gouvernement est d’équilibrer les dépenses par rapports aux recettes. le déficit zéro permet ainsi la stabilisation du Franc congolais, soutient-il, même s'il reconnaît que les dépenses de l’Etat restent supérieur aux recettes.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Aujourd’hui, la stabilisation du FC est dû principalement aux effort que le gouvernement déploie en ce qui concerne la gestion des ressources publiques. Nous ne pouvons dépenser qu’en fonctions des recettes que nous collectons. Ceci nous permet de de travailler une base d’un déficit zéro et d’éviter que tout déficit n’ait une incidence négative sur ce cycle dépréciation-inflation.</span></i> <i><span style="font-weight: 400;">Il est vrai que le niveau de recettes actuelles ne permet pas de couvrir toutes les dépenses de l’Etat, mais au moins, les dépenses dites contraignantes sont totalement couvertes”</span></i>

<span style="font-weight: 400;">Henri Yav Mulang soutient que l’objectif du gouvernement est de ramener à 100 FC le dollar américain. Mais pour ce faire, a-t-il dit,  il faut des efforts pour assurer l’augmentation de la production nationale. Il a assuré que le gouvernement prévoit une série  de mesures avec comme finalité l’augmentation du niveau de production.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Je crois que le plus important à noter c’est l’effort que nous sommes entrain de faire pour d’abord stabiliser la monnaie. La réduction, c’est l’effet de plusieurs facteurs en même temps. Certes, il y a des efforts qui doivent être fait en terme de de stabilisation, mais il y a également des efforts qui doivent être fait au niveau de l’augmentation de la production nationale. Et dans ce cadre là, le gouvernement est entrain de travailler sur une série de mesures qui tendraient à augmenter le niveau de production, surtout en ce qui concerne le secteur agricole et agro industriel”</span></i>

<span style="font-weight: 400;">De son côté, le ministre de l’economie, Joseph Kapika annonce que le gouvernement veut surveiller davantage les prix de biens de première nécessité pour garantir le maintien de la stabilité du Franc congolais</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Nous constatons une certaines stabilisation des prix. Et pour maintenir cette tendance, nous venons de redynamiser le comité de suivi des prix des produits de première nécessité. Nous allons surveiller ces prix avec le concours des opérateurs économiques, de la Banque Centrale, ainsi que de tous les services de l’Etat qui sont impliqués dans ce domaine”</span></i>

<span style="font-weight: 400;">Le gouvernement a pris des mesures pour la gestion de la conjoncture qui, elle-même, dépend des structures, soutient le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa. Ainsi, ces mesures qui ont réduit les fraudes au niveau des frontières, tant dans les importations que les exportations, permettent de  jouer sur les capacités de l’économie nationale à se structurer autour de la production locale</span>

<span style="font-weight: 400;">“</span><i><span style="font-weight: 400;">Aujourd'hui, lorsque nous voyons les rapports au niveau des nos frontière, il est constaté que les importations frauduleuses ont été sérieusement réduites autant que nos industries ont repris leurs capacités à pouvoir faire face au marché local.  Autre part, penser à l’amélioration de l’exportation, c’est à la fois aller vers la diversification de l’économie, avec incidence sur la balance des paiements, mais en passant par une balance commerciale équilibrée. Et la balance commerciale favorable  agit sur les réserves de change et ça aura une incidence certaine sur l'appréciation de la monnaie”</span></i>

<span style="font-weight: 400;">Modeste Bahati, ministre congolais de l'Emploi, soutient pour sa part que la reprise de la hausse des cours des matières premières n'a pas d'incidence automatique sur la relance de l'économie. Selon lui, cela dépend de la bonne volonté des opérateurs économiques relancer leurs activités.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Pour exporter, il faut qu’il y ait des exploitants, c’est à dire, des opérateurs qui produisent et qui exportent, et qu’à la suite, nous puissions encaisser ce qui nous revient en terme de recette. Donc, il faut un peu de patience. C’est une bonne nouvelle qui est la reprise des cours à la hausse, mais ce n’est pas automatique. Nous y travaillons, mais nous avons espoir que les hommes d’affaires et les opérateurs économiques vont revenir. Malheureusement, on ne peut pas les forcer”</span></i>

Le premier ministre Bruno Tshibala avait lancé  mardi 3 octobre  la campagne de vulgarisation des 28<em> </em>mesures urgentes pour améliorer la collecte des recettes publiques dans le but d'assurer<em> </em>la stabilisation et la relance économique de la RDC après la chute des cours des matières premières.

<strong>Patient Ligodi &amp; Jacques Kini</strong>

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