<span style="font-weight: 400;">L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) exige la “<em>libération sans condition</em>” d’une quarantaine de ses militants et sympathisants dont les motocyclistes interpellés par la police, jeudi dernier dans la soirée, lors des heurts qui les ont opposés aux forces de l’ordre, à Limete. Selon Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS, les motocyclistes arrêtés sont des militants de son parti.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«Je demande la libération sans condition des militants et sympathisants de l’UDPS qui ont été arrêtés par la police, jeudi dernier dans la soirée, sur la 10ème rue, à Limete. Ils ont aussi ravi 55 motos. Je condamne ce comportement et demande à la police d’être républicaine, elle ne doit pas prendre des positions politiques»</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit à ACTUALITE.CD Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS.</span>
<span style="font-weight: 400;">Des motocyclistes accusent les forces de l’ordre d’avoir ravi des motos au cours de ces échauffourées et appellent la police à les restituer à leurs propriétaires.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«Les policiers ont ravi ma moto jeudi soir sur la 10ème rue alors que j’attendais les clients. Je n’ai pas d’autre travail à part faire le taxi (…) ils doivent savoir qu’en ce moment, ils bloquent la vie d’une famille. J’ai des gens à nourrir et le loyer à payer. Ils disent que nous faisons le parlement debout. Or ce n’est pas interdit à mon avis. C’est la démocratie, ils doivent respecter la liberté publique »</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit un conducteur de taxi-moto.</span>
<span style="font-weight: 400;">Les policiers et les militants de l’UDPS se sont affrontés jeudi 7 septembre dernier aux alentours de 17heures sur la 10ème rue, dans la commune de Limete, à Kinshasa. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés par les forces de l’ordre. Selon le porte-parole de la police, </span><i><span style="font-weight: 400;">«un policier de roulage avait interpellé un conducteur fautif au niveau de l’Echangeur. Il lui a, par la suite, demandé de conduire son véhicule jusqu’au commissariat de la 12ème rue, à Limete. Celui-ci a dépassé la 10ème rue avec l’agent qualifié à bord du véhicule pour se retrouver au niveau de la 10ème rue. Il a été livré aux combattants qui lui ont roué des coups. Une fois la police informée, les renforts sont arrivés et nous avons récupéré le meneur, les autres combattants, les motocyclistes et leurs motos pour être verbalisés. Ils sont actuellement en train d’être auditionnés»</span></i><span style="font-weight: 400;">, avait relaté à ACTUALITE.CD le Colonel Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la Police nationale congolaise (PNC).</span>
<b>Christine Tshibuyi</b>