La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé à la démonstration du fonctionnement de ce qu’elle appelle « machine à voter »
<em>« La machine de vote agrège les résultats des candidats au fur et à mesure que les électeurs votent, et à la clôture du vote, la machine imprime la fiche de résultats qui sera comparé par les membres du bureau de vote et de dépouillement, en présence des témoins et observateurs. Ceci est une garantie de la transparence des résultats issus de la machine de vote, » </em>a expliqué Jonathan Seke, directeur du Centre national des traitements à la CENI, au cours d’une séance en présence des responsables des médias à Kinshasa.
Il a expliqué que ces machines à voter travaillent de façon autonome et ne sont pas interconnectées. Jonathan Seke a également ajouté que la seule différence avec le vote traditionnel est le remplacement du bulletin de vote traditionnel pre-imprimé par imprimé par un bulletin de vote spécifique vierge.
<em>« La procédure de vote semi-électronique est pratiquement la même que le vote traditionnel. La seule différence est le remplacement du bulletin de vote traditionnel pre-imprimé par un bulletin de vote spécifique vierge que l’électeur obtient du Président du Bureau de vote, et sur lequel il imprimera son choix via la machine de vote. Ensuite, ce bulletin de vote imprimé est déposé dans l’urne pour un dépouillement manuel,»</em> a-t-il dit.
Avant lui, Corneille Nangaa, Président de la CENI, avait affirmé que le budget des élections (1 332 621 679, 51 USD) est très élevé.
<em>« Le budget des élections est prohibitif. Pour un pays comme le nôtre, c’est aberrant. Avec la situation économique actuelle, c’est compliqué. Il faut réfléchir à la réduction du coût des opérations»,</em> a dit le président de la CENI, au cours d’une séance de travail dit « technique » pour faire l’état des avancées du processus électoral et pour présenter les perspectives.
Corneille Nangaa a proposé deux approches à cet effet : la rationalisation par la loi et l’utilisation de Technologies de l’information et de la communication par la machine à voter, qu’il distingue du vote électronique.