<em>Mise à jour.</em>
Le bilan de la catastrophe ayant endeuillée la province de l’Ituri s’alourdit. Plus de deux cents personnes ont été tuées dans le glissement de terre à Tara, au bord du lac Albert (Ituri). Ce village des pécheurs est quasiment rasé, d'après les autorités locales. Les recherches sont arrêtées depuis le samedi 19 août.
« Le bilan est en train de croître. Il y a au moins cinquante familles qui ont été englouties. Quand on fait une moyenne d’une famille, on est entre 150 et 200 personnes qu’on n’a pas pu secourir », déclarait M. Pacifique Keta, vice-gouverneur de l’Ituri, vendredi à la presse locale à Bunia .
La veille, M. Keta avait, dans une déclaration à ACTUALITE.CD, indiqué le même jour (mercredi) les mêmes fortes pluies ayant causé le glissement de terrain à Tara, ont causé l’éboulement d’une vieille mine d’or dans laquelle opéraient clandestinement deux mineurs clandestins, à une dizaine de kilomètres de Tara.
Située sur la côte du lac Albert, frontalier à l’Ouganda, la localité de Tara est en effet un village de pèche qui n’a ni couverture de téléphone ni alors d’internet, selon les sources locales.
« <em>Le désespoir est total pour retrouver les disparus</em> », avait dit jeudi à ACTUALITE.CD le président de la société civile de l’Ituri, Jean-Baptiste Lalo. Sur le plan sanitaire, les autorités provinciales redoutent une survenue d'épidémies.