Répression de la marche du 31 juillet : « Le pouvoir continue d’adopter une attitude criminelle » - Katumbi

<span style="font-weight: 400;">Vingt-quatre heures après la marche réprimée des mouvements citoyens dans plusieurs villes de la RDC, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, réagit en condamnant la répression exercée par les forces de l’ordre en marge de cette manifestation qui avait pour but, entre autres, d’exiger la publication du calendrier électoral dans le délai.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« En ayant recours aux armes face à des manifestants pacifiques, le pouvoir de Kinshasa continue d’adopter une attitude criminelle. Je condamne avec la plus grande fermeté les policiers qui ont exécuté ces ordres, qui ont fait usage d’armes à feu et ont procédé aux dizaines d’arrestations »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga dans une déclaration qu’il a publiée ce mardi 1er août 2017.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Katumbi félicite des militants qui ont répondu à l’appel à marcher en descendant dans la rue pour protester pacifiquement.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«Ces milliers de Congolais ont bravé la peur. Ils ont subi les gaz lacrymogènes, les tirs à balles réelles, les arrestations arbitraires de la police. Je tiens à féliciter ces défenseurs de la démocratie pour leur courage et leur engagement. Ils nous montrent l’exemple. Ce sont des Congolais debout »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a ajouté Moïse Katumbi qui annonce d’autres manifestations dans les prochaines semaines.</span></blockquote>
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>

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Illustration: © AFP PHOTO / PHIL MOORE