<span style="font-weight: 400;">L’économie congolaise se porte très mal, a affirmé Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC). C’était à l’occasion de la vulgarisation de nouvelles dispositions de la réglementation de change en matière de rapatriement des devises par les opérateurs du secteur minier à Lubumbashi. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«L’économie congolaise se porte très mal et l’élément déclencheur de cette crise que nous ressentons depuis le second semestre 2015 est la chute du cours des matières premières que le pays exporte. Bien évidemment, les causes structurelles de cette situation sont connues (…). Cette chute des cours a ramené celui du cuivre jusqu’à USD 4.300/tonne et celui du cobalt à moins de USD 23.000/tonne a conduit à la baisse des rapatriements des recettes d’exportation, induisant une diminution de l’offre de devises dans une économie qui repose essentiellement sur l’activité minière », </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il déclaré.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le numéro un de la BCC note que cette situation a provoqué d’importants déséquilibres économiques et financiers ayant conduit notamment à la dépréciation du Franc congolais. </span>
<span style="font-weight: 400;">Il a également annoncé que la BCC et le gouvernement ont décidé de renforcer les dispositions réglementaires sur le rapatriement des revenus des exportations minières et aux mouvements des comptes principaux à l’étranger. </span>
<span style="font-weight: 400;">Pour ce faire, Déogratias Mutombo Mwana Nyembo ajoute que l’Etat va désormais s’assurer de la qualité des informations fournies par les sociétés minières, du rapatriement effectif de 40% imposés par le code minier. Les contrevenants s'exposeraient donc au paiement des amendes pouvant aller jusqu'à 125.000 dollars.</span>