RDC : Kambinga appelle à la reprise des bons offices de la CENCO

“Liberté”, parti politique nouvellement créé par le député national Germain Kambinga, propose la reprise des discussions sous l'égide de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) afin de sortir la RDC de la crise politique.

Au cours d’une conférence de presse ce vendredi 14 juillet 2017, cette formation politique suggère également que le poste de porte-parole de l’opposition soit attribué à l’UDPS et celui de président du CNSA à Vital Kamerhe.

<i>"Dans ce contexte de conflit permanent où la majorité présidentielle et l'opposition se rejettent la responsabilité de la crise socio-politique, les sociétaires de Liberté propose, sur le plan politique la reprise des négociations sous l'égide de la Cenco avec un format élargi et pour une durée de 30 jours maximum (...) l'obligation de mettre en place conformément à la loi sur le statut de l'opposition, une structure de l'opposition toute entière au plus tard le 20 septembre 2017, avec pour porte-parole de droit, un délégué de l'UDPS et ce, au regard de la photographie électorale de 2011. La structure ainsi créée sera la seule habilitée à parler au nom de toute l'opposition y compris le G7, la consécration dans l'accord d'une transition stable d'une durée de 18 mois dirigée par un exécutif composé de l'actuel chef de l'État comme président de la République et du porte-parole de l'opposition comme Premier ministre"</i>, dit le parti politique Liberté.

En outre, ce parti sollicite dans sa feuille de route dite “équilibrée”, la fin des poursuites contre Moïse Katumbi et son retour au pays  dans le cadre des mesures de décrispation.

Pour le député national Germain Kambinga, ancien ministre de l'Industrie, l'opposition devrait rejeter toute option d'une “<em>insurrection armée</em>” au risque de mettre en péril la Constitution. A la majorité présidentielle, Kambinga exhorte la prise en compte des revendications sociales de la population.

<b>Stanys Bujakera</b>