<span style="font-weight: 400;">Dans une interview ce mercredi 5 juillet 2017 à ACTUALITE.CD, Olivier Kamitatu Etsu a affirmé qu’en dépit du retrait par le Procureur Général de la République de l’autorisation de sortie de Moïse Katumbi du pays, l’ancien gouverneur du Katanga ne se représentera pas devant la justice Congolaise </span><i><span style="font-weight: 400;">“en l’absence de toute garantie pour sa sécurité physique”.</span></i><span style="font-weight: 400;"> “Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU suit avec la plus extrême attention le dossier de Moïse Katumbi”, a précisé Kamitatu.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«Après examen de sa plainte, le Comité a recommandé à l’Etat congolais de s’abstenir de toute entrave à la liberté d’action politique de Moise Katumbi. La décision du Procureur Général de la République procède de cette logique décriée par le Comité des Droits de l’Homme d’entraves à la liberté de manœuvre de Monsieur Katumbi. C’est donc en violation flagrante de la recommandation du Comité des droits de l’homme que le PGR a pris cette décision. Dans ce cas précis, il est établi que les procédures judiciaires à l’encontre de Katumbi en RDC sont instrumentalisées dans l’unique but de l’empêcher de mener sa campagne électorale (...) Tout indique que l’enquête menée par les évêques à la demande des signataires de l’Accord du Centre Interdiocésain et leur rapport en attestent également que Moïse Katumbi est innocent»</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il précisé.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">A en croire le porte-parole de M. Katumbi, le candidat déclaré à la prochaine présidentielle ne peut jamais se présenter devant un magistrat en RDC “les procédures judiciaires ayant été dénoncées” notamment par la juge présidente du tribunal de Kamalondo (Lubumbashi).</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Personne ne peut contraindre Moïse Katumbi à comparaître en l’absence de toute garantie pour sa sécurité physique et en celle du droit qui devrait être le sien comme celui de tout compatriote à disposer d’un procès équitable»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il lancé.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Dans une correspondance adressée au l’avocat Conseil de Moïse Katumbi et datant du 20 juin 2017, le Procureur Général de la République, Flory Kabange Numbi, a annoncé de retrait l’autorisation de sortie lui accordée depuis le 20 mai 2016 pour des soins médicaux à l'étranger.</span>
<b>Patrick Maki </b>