Le Premier ministre honoraire Samy Badibanga a estimé que la RDC est en pleine crise du fait de la non tenue des élections et soutient que «<em>c’est mal parti</em>» pour les prochaines échéances qui doivent être organisées conformément à l’accord du 31 décembre.
Élu de la ville de Kinshasa et originaire du Kasaï Oriental, Samy Badibanga pense aussi que la RDC ne peut pas aller aux élections sans les Kasaï
<i> «Avec cette situation au Kasaï, je ne pense pas que l'enrôlement sera fini au 31 juillet tel que prévu. Et je ne pense pas aussi qu’on puisse organiser les élections sans le Kasaï, c’est une grande région qui a beaucoup de députés, et encore c’est le bastion de l’opposition »,</i> a dit l’ancien Premier ministre interrogé ce lundi 26 juin par Jeune Afrique
Samy Badibanga promet de revenir bientôt sur la scène politique congolaise à la tête d’un parti politique. Il dit se considérer de l’opposition.
<i>«Je suis toujours à l’opposition, mais une opposition différente des autres. Pas une opposition systématique où je m’oppose à tout, mais une opposition qui fait des propositions »,</i> a-t-il dit.
Ancien président du groupe parlementaire UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) et alliés à l’Assemblée Nationale, Samy Badibanga a été destitué de ce groupe quelques jours seulement après avoir accepté de participer aux côtés de Vital Kamerhe au dialogue de la Cité de l’Union Africaine. Il a aussi été considéré comme un « <em>traître</em> » par son parti, l’UDPS, après sa nomination comme Premier ministre.
<strong>Stanys Bujakera</strong>