<span style="font-weight: 400;">La résolution adoptée à Genève ce vendredi 23 juin 2017 au cours de la 35e session du Conseil des droits de l’homme officialise l’envoi d’une équipe d’experts internationaux et régionaux dans les Kasaï. Ces experts auront pour mission de tenter d’établir les faits et circonstances des violences depuis août 2016. Cette résolution est le fruit d’après négociations entre les européens soutenus par une grande partie de la société civile et le groupe africain soutenu notamment par quelques pays asiatiques et d’Amérique du Sud.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Cette résolution risque de ne pas suffire à empêcher les massacres. Seule une enquête vraiment indépendante permettra d’enrayer le cycle de violences dans les Kasaï, en identifiant ses auteurs et responsables. La bonne foi du président Kabila sera toutefois mesurée à l’aune de sa coopération avec la mission d’experts envoyée», a dit Paul Nsapu, Secrétaire Général Adjoint à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) qui réunit 178 organisations à travers le monde.</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour la FIDH, la communauté internationale n’a pas encore pris ses responsabilités.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« La société civile et l’ONU n’ont eu de cesser d’alerter sur les violences commises en RDC ces derniers mois. Combien de personnes devront encore être massacrées avant que la communauté internationale ne prenne ses responsabilités pour enrayer un cycle de violence très politique, alors que la légitimité du pouvoir en place est contestée et contestable», a ajouté Dimitris Christopoulos, Président de la FIDH.</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour le contexte, une coalition de 271 organisations de défense des droits de l’homme avait demandé le 1er juin dernier au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de mettre en place une commission d’enquête sur la situation dans l’espace Kasaï.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le gouvernement congolais a salué ce jeudi 22 juin 2017 la décision du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de laisser à la RDC la direction de l’enquête.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Ils n’avaient pas d’autres choix que de se soumettre à notre position car nous sommes un pays souverain, » a dit Lambert Mende porte-parole du gouvernement congolais à ACTUALITE.CD</blockquote>