Lubaya : «L’enrôlement de Joseph Kabila aurait eu une portée significative s'il l'avait fait en décembre 2016»

Claudel André Lubaya, député national, qualifie l'enrôlement, dimanche 28 mai dernier, de Joseph Kabila d'un geste "banal", estimant que le président de la République a manqué le 19 décembre dernier l’occasion d’entrer dans l’histoire de la démocratisation du pays, en quittant le pouvoir au terme de son deuxième mandat constitutionnel.

«<em>Le geste, qui du reste banal de sa (Kabila) part, n'a pas marqué les esprits de nos concitoyens, qui ne cessent de regretter que le locataire sortant du Palais de la Nation n'ait pas saisi l'opportunité du 19 décembre 2016 pour entrer dans l'histoire par la  grande porte en passant la main à son successeur choisi par le peuple</em>»

Pour le président de l'UDA Originelle, l'enrôlement de Joseph Kabila aurait eu une portée significative s'il l'avait fait en décembre 2016 comme “ancien président”.

Pour Lubaya, le maintien au pouvoir de Joseph Kabila contre la volonté du peuple congolais, en violation de la Constitution ne fait qu'aggraver la crise et, partant, plonger le pays dans l'incertitude.

"<em>En politique intérieure, l'angoisse nationale est grande : insécurité sociale, violence des masses, fosses communes, dépréciation du franc congolais, multiplicité de tracasseries, etc. En international, la diplomatie congolaise est plombée et réduite à la quête inespérée des soutiens du reste méfiants</em>", martèle le président de l’UDA Originelle.

<b>Christine Tshibuyi</b>