Samuel Pasquier, directeur de l’Institut Français de Kinshasa, s’est dit satisfait de l’affluence du public à la 4ème semaine française de Kinshasa qui a fermé ses portes le 27 mai dernier.
Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, le directeur de l’institut français a invité le public à venir découvrir les différentes activités que cette structure offre au public congolais.
<b>Qu’est ce qu’on retient de cette 4</b><b>ème</b><b> Semaine française de Kinshasa?</b>
<em>On retient une forte affluence, une manifestation tout à fait réussie. Pour moi il est encore trop tôt pour avoir du retour de la part des exposants. Mais du côté public, j’ai le sentiment qu’il est satisfait car il a pu rencontrer des nombreuses entreprises. Je crois qu’il y a aussi toute une satisfaction par rapport à ceux qui ont pu déposer leurs CV pour rencontrer des nouveaux employeurs. C’était une belle manifestation. On a eu du beau temps.</em>
<b>Pour vous quelles étaient les opportunités pendant cette semaine ?</b>
<em>Je crois que c’était de faire du réseautage. C’est d’une certaine manière de permettre aux entreprises congolaises ou françaises de se rencontrer, de présenter son produit à vendre et évidemment de pouvoir rencontrer des clients potentiels.</em>
<b> Qu’est-ce que l’Institut français a comme profit en retour ?</b>
<em>L’Institut français dans ses dispositifs, c’est principalement la mise à disposition du lieu. La semaine française est organisée par la chambre de commerce franco congolaise en partenariat avec l’institut français. Nous n’attendons rien en retour si ce n’est de faire connaître le lieu, pouvoir faire profiter les Kinois. Pareillement nous profitions des l’affluence du public pour communiquer sur nos activités, que ce soient les cours de langues ou évidemment les activités culturelles qui sont bien connues ici.</em>
<b> Quelles sont les perspectives d’avenir ?</b>
<em>C’est la chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise qui déterminera les perspectives. C’était la quatrième année, l’année de la maturité et du bilan. Pour la prochaine édition il faudra tirer les enseignements de quatre dernières années écoulées et voire s’il est nécessaire de faire évoluer les choses. A partir de la 5ème année on commence à réfléchir sérieusement. Mais là pour moi il est trop pour tirer des enseignements parce que personnellement c’est ma première édition en tant que directeur.</em>
<b>Un mot au public ?</b>
<em>Un grand merci à ACTUALITE.CD parce que vous faites un travail remarquable et je vous encourage à continuer. L’institut français est trop sensible à toutes ces dynamiques numériques qui y a à Kinshasa. Tout le monde est bienvenu. Venez découvrir nos activités, venez prendre des cours des langues chez nous et venez au spectacle.</em>
<strong>Interview réalisée par Stanys Bujakera</strong>