<span style="font-weight: 400;">Le ministère de la Santé Publique a produit un plan national de réponse à l’épidémie d’Ebola, chiffré à plus de 8 millions de dollars américains. Ce plan couvre notamment la coordination de la réponse, le renforcement de la surveillance, la recherche des cas, la mise en application stricte des mesures d’hygiène et de biosécurité dans les formations sanitaires et les communautés locales, la prise en charge médicale, le renforcement des capacités de diagnostic des laboratoires mobiles, l’appui aux activités de communication, etc.</span>
<span style="font-weight: 400;">Sur le terrain, la réponse à l’épidémie, qui a été officiellement déclarée le 12 mai 2017, s’organise. Des acteurs humanitaires sont déjà sur place. Du 17 au 18 mai 2017, le Dr Oly Ilunga Kalenga, Ministre de la Santé Publique, et le Dr Allarangar Yokouidé, Représentant de l’OMS en RDC, effectuent une première visite d’évaluation de l’épidémie d’Ebola qui s’est déclarée à Nambwa, épicentre de la maladie, dans la zone de santé de Likati, Province du Bas-Uélé, à plus de 1 400 kilomètres de Kinshasa.</span>
<span style="font-weight: 400;">Aujourd’hui, c’est un total cumulé de 21 cas suspects avec 3 décès (taux de létalité : 15 %). L’aire de santé de Nambwa est celle qui a notifié les premiers cas suspects en grand nombre - 13 au total dont 2 décès (taux de létalité : 16%). Plus de 400 contacts répartis dans les quatre aires de santé – Azande, Nambwa, Ngayi et Muna – sont suivis avec l’aide des relais communautaires pour s’assurer qu’ils ne vont pas développer la maladie.</span>
<span style="font-weight: 400;">Deux laboratoires mobiles de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) ont été déployés à Nambwa (épicentre de la maladie) pour faciliter les diagnostics rapides sur le terrain et l’arrivée de plusieurs experts.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour sa part, MSF monte deux centres de traitement Ebola (CTE).</span>