"La Monusco plus mobile, souple et réactive" - (France)

L'ambassadeur de France à l'ONU, François Delattre, a jugé bonne la résolution adoptée ce vendredi 31 mars 2017 par le Conseil de Sécurité et qui prolonge le mandat de la MONUSCO en République Démocratique du Congo.

Selon l'ambassadeur, le nouveau mandat de la MONUSCO a deux priorités essentielles dont la protection des civils et l'appui à la mise en œuvre de l'Accord du 31 décembre devant assurer la stabilité de la RDC.

"Nous avons aujourd'hui une bonne résolution. Bonne d'abord pour la République Démocratique du Congo et sa stabilité, et bonne pour le système des Nations unies. C'est une bonne résolution pour plusieurs raisons. La première, c'est la capacité que nous avons eue, au terme des négociations parfois rudes, à nous mettre d'accord les uns et les autres sur un texte. Nous avons pu clairement indiquer les deux priorités qui sont celles de la MONUSCO : la protection des civils d'une part, l'appui à la mise en œuvre de l'Accord du 31 décembre, d'autre part. Ce sont des tâches complémentaires l'une de l'autre, cruciales pour permettre à la République Démocratique du Congo de passer le cap des élections, de préparer les élections et de garantir la stabilité du pays à long terme", a-t-il indiqué.

Pour François Delattre, le réajustement des effectifs de la MONUSCO devrait rendre la mission plus mobile et plus réactive.

"Au delà de la révision et l'ajustement du plafond des troupes afin de l'adapter à la réalité du déploiement de la MONUSCO, l'essentiel, c'est que la composition de la force va être adaptée en remplaçant certaines troupes par des unités spécialisées, mieux formées pour le contexte congolais. Et cette adaptation va répondre à notre objectif commun qui est de rendre la mission plus mobile, plus souple et plus réactive", a-t-il expliqué.

Le nouveau mandat de la force onusienne en RDC se concentre sur les priorités essentielles et va appuyer le pays en pleine crise politique et sécuritaire.

"À l'arrivée, nous avons avec mandat, une MONUSCO plus réactive, plus mobile, concentrée sur les priorités essentielles qui sont celles de ce pays aujourd'hui et en mesure d'apporter l'appui nécessaire à la République Démocratique du Congo dans cette phase essentielle et critique de son histoire", a conclu François Delattre.

<strong>Jacques Kini</strong>