Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a organisé une conférence de presse ce jeudi 2 mars 2017 pour dénoncer le rapport du Bureau Conjoint de Nations-Unies des Droits de l’Homme (BCNUDH) accusant les forces de sécurité d’avoir tué plus de quarante personnes en RDC lors des manifestations des 19 et 20 septembre 2016 liées à la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila.
Pour Lambert Mende, ce rapport discrédite l’Organisation des Nations Unies car, selon lui, il ne reflète aucune réalité de ce qui s’est passé en République démocratique du Congo.
« Les manifestations ont provoqué 31 morts sur l’étendue du pays. Pas une quarantaine de morts comme cela a été annoncé par le BCNUDH dans son rapport. Sur les 31 morts enregistrés, 15 font déjà l'objet d'enquête pour déterminer les auteurs. Le BCNUDH n'est ni outillé ni mandaté pour enquêter afin de sanctionner les auteurs de toutes ces tueries. Son rapport ne reflète donc pas la réalité de ce qui s'est réellement passé », a dit Mende devant la presse.
Le porte-parole du gouvernement regrette que le BCNUDH exploite les "rumeurs" des certaines ONG « mal intentionnées ». Il appelle ces Organisations à faire un travail complémentaire à celui des institutions de la République.
Will Cleas Nlemvo