Le gouvernement congolais ne va pas négocier avec le député et chef spirituel Ne Mwanda Nsemi, a dit Lambert Mende, ministre de la Communication et des médias, ce jeudi 2 mars 2017.
« S’il est malade, il n’a qu’à sortir. La perquisition doit se poursuivre. La justice va prendre des mesures par rapport à son état de santé. Mais obligé un Etat ou la justice à négocier par la CENCO qui est un fait privé n’est pas possible. C’est l’Assemblée nationale, la justice et Ne Mwanda Nsemi qui doivent résoudre ce problème », a dit M. Mende répondant à une question au cours d’une conférence de presse.
Retranché dans sa résidence depuis le 13 février, Ne Mwanda Nsemi se servirait de ses adeptes comme bouclier humain, d’après Mende.
« Des gens sont morts dans des affrontements provoqués notamment par Ne Mwanda à Kimpese et à Songololo. Pourquoi il doit utiliser un bouclier humain ? Pourquoi ces gens acceptent –ils de servir de bouclier humain ? Ceux qui veulent sortir vont sortir librement. Il y a une quinzaine qui sont déjà sortis et ils ne sont pas poursuivis. Personne ne les empêche de sortir, même Ne Mwanda Nsemi ne fait pas encore l’objet d’un mandat d'arrêt. L’Assemblée nationale n’a pas encore autorisé des poursuites, mais il n’empêche qu’il y ait une perquisition de sa maison », a ajouté Lambert Mende.
Les violences entre les membres de Bundu Dia Mayala, le mouvement politico-religieux de Ne Mwanda Nsemi, et la police ont causé plusieurs dizaine de morts à Songololo, Matadi et Kimpese dans le Kongo central.
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