L'ONG Greenpeace Afrique a dénoncé ce mercredi 1er mars l’expulsion d’un réalisateur français et l’annulation du visa de l’un de ses employés par les autorités congolaises à la suite d’un tournage dans la province de l’Equateur.
<em>"Ils étaient présents dans le pays légalement, avec toutes les autorisations et documents nécessaires, notamment une accréditation officielle du Ministère de la Communication et Médias</em>" écrit l'ONG dans un communiqué dont ACTUALITE.CD a reçu copie.
Cette expulsion est une "<em>nouvelle manifestation inquiétante de la manière dont certains officiels congolais essaient de limiter le rôle des médias et de la société civile dans le pays, pour protéger notamment les intérêts de grandes entreprises" ,</em> s’est indigné Irène Wabiwa Betoko, responsable de la campagne forêt à Greenpeace Afrique cité dans le même communiqué.
Selon cette organisation environnementale, cette situation est concomitante aux révélations faites par ses employés sur l’allocation illégale par l’ancien ministre de l’Environnement, Robert Bopolo Mbongenza, de deux concessions forestières en violation du moratoire de 2002 sur les nouveaux titres forestiers.
Dans un récent rapport, Greenpeace a remis en cause les autorités congolaises dans l'attribution "illégales" des concessions forestières. Cette décision restrictive aurait été influencée par les intérêts de grandes entreprises forestières pour limiter le rôle critique de Greenpeace, tranche l'ONG.
Franck Ngonga (<a href="http://twitter.com">franck_ngonga</a>)