Le Gouvernement de la RDC annonce une conférence de presse ce jeudi 2 mars pour réagir à la publication du rapport du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) relatif à la répression des manifestations ayant marqué la fin constitutionnel du dernier mandat de Joseph Kabila.
<em> « Nous voulons prouver que ce rapport contient des mensonges, et on a des éléments que nous allons démontrer pour faire comprendre à l’opinion que ce rapport vise à répondre à la demande de certains individus pour nuire aux institutions de la RDC »</em>, a brièvement déclaré ce mercredi 1er mars 2017 à ACTUALITE.CD, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende.
Dans son rapport de 24 pages rendu public le 1 mars 2017, le BCNUDH accuse les forces de l’ordre et de sécurité, y compris les membres de la Garde républicaine et ceux de la police militaire, d’avoir tué par balle plus de 40 personnes en 16 jours dans notamment, les villes de Lubumbashi, Matadi, Kinshasa, et Goma.
De son côté, Marie-Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains, citée par Jeune Afrique, a, dans sa réplique au BCNUDH, après avoir reçu le rapport avant sa publication, indiqué que <em>« cette opposition a donc planifié les violences en ne laissant rien au hasard : des pillages aux tueries, en passant par les viols et les attaques des symboles de l’État. Certains leaders de cette opposition ont préparé leurs partisans pour ces sales besognes et leur ont donné un mot d’ordre clair de s’attaquer à la police pour pousser cette dernière à la faute…" </em>
<em>"Le rapport insiste abondamment sur le fait qu’il s’agit du deuxième et dernier mandat du Président Joseph Kabila. Le Gouvernement rappelle que cette question relève de la souveraineté nationale et concerne uniquement le peuple congolais, et non pas les organisations internationales », a </em>conclu la ministre Marie Ange Mushobekwa.
Stanys Bujakera Tshiamala