Accord du 31 Déc : L’Asadho dénonce la faible implication de Kabila et appelle à une "pression populaire"

L’Association africaine de défense des droits de l’homme(ASADHO) dénonce dit-elle, la faible implication du président  Joseph Kabila pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.

Dans une série de questions  sur sa page Facebook, le président de cette structure Jean Claude Katende demande à la Cenco d’éclairer l’opinion sur le non-dit des intentions du Chef de l’Etat par rapport à l’accord du 31 décembre.

<em>« Tout le monde sait que le Président Joseph KABILA a violé la Constitution pour rester au pouvoir, pas pour y rester une année ou deux années, mais le plus longtemps possible. Pensez-vous qu’il peut s’impliquer suffisamment dans l’accord politique du 31 décembre 2016 qui lui interdit de se représenter et qui prévoit son départ en décembre 2017 ? En recommandant au Président Joseph KABILA de s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de l’accord, la CENCO démontre que l’implication du Président de la République n’est pas significative ou n’est pas au niveau où elle devrait être. Et si le président était suffisamment impliqué pourquoi la CENCO ferait-elle cette recommandation à la plus haute autorité du pays ? Mais la CENCO doit aller plus loin, c’est-à-dire qu’elle doit dire au peuple congolais pourquoi l’implication du Président de la République est si faible ? Comment le Président de la République qui a sollicité les bons offices de la CENCO peut-il s’impliquer de si faible manière dans la mise en œuvre de l’accord trouvé par la CENCO ? L’avenir de l’accord du 31 décembre 2016 dépendra de la réponse que la CENCO devra donner aux questions ci-dessus. Le vrai problème du Congo est à ce niveau</em> » tranche -il  le président de l’ASADHO.

Une pression populaire pour faire respecter l’accord

<em>« Ceux qui pensent que cet accord politique qui prévoit le départ du Président Kabila sera appliqué de bonne foi ou de bon cœur, je crois qu’ils se trompent ou ne comprennent pas les enjeux politiques en RDC et dans la sous-région de grands lacs. Seule la pression du peuple contraindra les politiciens à respecter les engagements. Le peuple qui a approuvé cet accord politique, comme le minimum qu’on pouvait accepter pour sortir de la crise, doit se mettre debout pour exiger du Président Kabila et de toute la classe politique le respect des engagements pris dans ledit accord. C’est ici où la CENCO a raison quand elle demande au peuple de rester debout et d’exiger le strict respect de l’accord. Un peuple qui veut l’alternance est un peuple qui doit rester DEBOUT. Dans les jours qui viennent nous allons vous dire comment nous devons rester tous debout pour le bien de nous tous »</em> conclu - t-il.

Stanys Bujakera (<a class="ProfileHeaderCard-screennameLink u-linkComplex js-nav" href="https://twitter.com/bujakeratshiams">@<span class="u-linkComplex-target">bujakeratshiams</span></a>)