Dans une déclaration faite dans la soirée du lundi 27 février 2017, le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPADHO) a demandé au Président de la République de condamner ouvertement l'Ouganda et le Rwanda pour avoir abrité les combattants du M23 sur leurs territoires.
Cette ONG se dit préoccupée par les menaces de plus en plus croissantes frisant une nouvelle agression contre la RDC par l'Ouganda et le Rwanda, à travers ces rebelles qui trouvent refuge sur les sols de ces deux pays voisins.
CEPADHO révèle que depuis leur débâcle en décembre 2013 jusqu'à ce jour, les ex-M23 sont hébergés par l’Ouganda et le Rwanda en violation des prescrits de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba et de toutes les sommations faites par la CIRGL et la SADC.
«Après la déroute infligée aux combattants du M23 à Matebe, à Songa et à Kitagoma, Ils se sont repliés sur leurs bases arrières en Ouganda et au Rwanda où ils bénéficient comme d'habitude d'un accueil bon enfant », a déclaré Omar Kavota coordonnateur exécutif.
« Certains M23 capturés n'hésitent pas à déclarer ouvertement qu'ils avaient reçu des armes et munitions de la part de leurs mentors Ougandais et Rwandais avant de s'infiltrer en RDC » a-t-il ajouté.
Le CEPADHO estime que l'heure est venue pour que le Chef de l'Etat Congolais active le Conseil Supérieur de la Défense et mobilise toutes les forces vives du pays contre cette nouvelle agression du pays.
L’ONG encourage donc le chef de l’Etat à demander au près de l'ONU, de l'UA, de la CIRGL et de la SADC des mesures contraignantes contre ces États qui, selon elle, déstabilisent la Paix et la Sécurité de la RDC à travers la rébellion du M23.
Christine Tshibuyi