Encerclés depuis le 13 février 2017 par les forces de sécurité en mission de perquisition de la résidence du député national Ne Mwanda Nsemi, plusieurs dizaines de famille des adeptes du mouvement Bundu Dia Mayala, invitent la monusco à favoriser un dialogue avec les autorités de Kinshasa.
<em>« Il y a plusieurs familles ici, je ne peux pas énumérer car nous sommes beaucoup. Ils ont coupé l’électricité, et l’eau, il n y a pas d’entrée et pas de sortie et on a plus rien à manger. Il faut que la monusco fasse une médiation avec le gouvernement. , il faut que la monusco nous aide à négocier avec les autorités »</em> a déclaré à ACTUALITE.CD un adepte BDM, joint au téléphone depuis l’intérieur de la résidence de Nemwanda Nsemi dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.
Ce dernier interrogé sur la présence ou non du député Ne Mwanda Nsemi dans la résidence, répond :
« Il est seulement ici à Kinshasa, je ne peux pas vous dire plus…il est ici à Kinshasa » a-t-il conclu.
Les forces de sécurité n’ont pas réussi trois jours durant depuis le 13 février de pénétrer la résidence de l’élu de la Funa et notable du Kongo central.
Depuis, elles ont opté pour le siège de cette résidence privant ainsi les adeptes de Ne Mwanda Nsemi estimés à une centaine, de tout mouvement.
Les tentatives de force de sécurité pour perquisitionner la maison, ont rencontré une résistance provoquant ainsi plusieurs morts et plusieurs blessés.
Le député Ne Mwanda Nsemi est accusé par les autorités, d’être l’auteur des troubles ayant conduit à la mort de plusieurs personnes suite à une affaire privée dans le Kongo central en mi janvier 2017.
Stanys Bujakera
(Image d'archives)