Le MLC et Alliés fustigent le manque de hiérarchisation de trois postes de vices président au sein du conseil national de suivi de l’accord, qui risque de perturber le fonctionnement de cet organe en cas d’indisponibilité de son président, Étienne Tshisekedi.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Qui sera le représentant et l’interlocuteur de l’institution vis-à-vis des tiers.. ? En cas de plénière, qui la convoquera, qui la présidera, qui en fera la synthèse, et fera le suivi des décisions… ?Qui procédera à l’ordonnancement, l’engagement, l’encadrement et le contrôle des dépenses de l’institution tel qu’engagement par rapport aux fonctions du questeur ? Comment se fera l’arbitrage des priorités des dépenses pour éviter les conflits d’intérêts… ?» sont là les équations de cette plateforme dans une correspondance envoyée 24 janvier 2017 à la médiation, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).</blockquote>
Réunis au sein du front pour le Respect de la constitution, le MLC et Alliés recommandent la révisitation du compromis trouvé sur le Conseil national de suivi de l’accord au sujet du partage des responsabilités des trois postes à la vice-présidence.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Vu tout ce qui précède, pour une bonne organisation et fonctionnement efficient du CNSA, il est impératif de restaurer la préséance. Ceci pour évitera le chevauchement des compétences et fonctionnement chaotique de l’institution » soutire-t-on du document signé par la Coordinatrice du FRONT, la députée nationale Eve Bazaiba.</blockquote>
Cette observation est intervenue quelques heures après le voyage médical du leader du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Étienne Tshisekedi à Bruxelles en Belgique.
Les négociateurs autour de la CENCO avaient décidé d’une vice-présidence tricéphale suite à la mésentente entre la majorité présidentielle, l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre et le front pour le respect de la constitution sur la préséance de trois postes au sein du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA).
Stanys Bujakera