Les discussions dans le cadre des arrangements particuliers suivant la signature de l’Accord du 31 décembre vont se poursuivre ce vendredi 20 janvier au centre interdiocésain. Malgré quelques avancées relatives notamment à la taille du gouvernement, les signataires et les non signataires de l’accord du 18 octobre ne parviennent toujours pas à s’entendre sur les mesures à mettre en place pour la pleine application de l’accord du 31 décembre.
Plusieurs points se rapportant notamment à la répartition de portefeuilles ministériels et de postes au sein du CNSA (Conseil national du suivi de l’accord), ainsi qu’au choix du premier ministre bloquent encore. La Majorité présidentielle, par exemple, accuse l’Opposition de retarder le processus en exigeant 24 postes sur les 28 au sein du CNSA.
Sur le choix du premier ministre, la famille politique du Chef de l’Etat campe toujours sur sa position. Pour elle, le Rassemblement devra soumettre plusieurs candidatures au président de la République.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Il est hors de question qu’un Premier ministre vienne combattre le chef de l’Etat. Il doit être le premier et le principal collaborateur du chef de l’Etat. A la MP, il ne s’agit pas de faire ombrage au chef de l’Etat mais de collaborer pleinement avec lui avec pour objectif l’amélioration des conditions sociales et l’organisation des élections</em> », avait dit Alain Atundu au cours d’un point de presse tenu ce 19 janvier à Kinshasa.</blockquote>
Le Rassemblement de son côté est resté catégorique sur le mode de désignation du premier ministre. Jean-Marc Kabund, le secrétaire général de l’UDPS a déclaré à ACTUALITE.CD qu’il n’est pas question de présenter deux ou trois nom au Chef de l’Etat pour ce poste.
Du côté de la société civile non signataire de l’accord du 18 octobre, l’on conteste les critères relatifs au poids parlementaire proposé par la Majorité présidentielle dans la répartition des responsabilités au sein du prochain gouvernement de transition.
La Cenco quant à elle avait averti qu’elle ne dépasserait par la date du samedi 21 janvier dans le cadre de ses bons offices. Mais tout porte à croire que la présence de Denis Sassou Nguesso pourrait accélérer les discussions. Ce 19 janvier, le président Congolais a rencontré le cardinal Mosengo pour encourager les évêques à parachever leurs bons offices.
Franck Ngonga (<a href="http://twitter.com">@franckngonga</a>)