<span style="font-weight: 400;">La mise en application de mesures de décrispation du climat politique conformément à l’Accord du 31 décembre en faveur notamment de Moise Moni Della se fait toujours attendre. Ses avocats se plaignent et appellent le gouvernement à accélérer le processus de sa libération.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour sa part, George Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ), l’un des négociateurs de la société civile aux discussions directes ayant accouché de l’Accord du 31 décembre, crie à la mauvaise foi du gouvernement.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">« C’est de la mauvaise foi tout simplement. Comment expliquer que depuis la signature de l’accord aucune mesure de décrispation politique sur les quatre cas emblématiques n’est pas encore mises en application ? Moni Della est toujours en prison et les autres sont toujours en exil. Ceci montre que la mise en application de l’accord pose déjà problème. Il y a une volonté manifeste de la part du gouvernement, l’une de parties prenantes à cet accord, de ne pas mettre en application les mesures de décrispation »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il dit.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour rappel, l’accord du 31 décembre prévoit notamment la libération de Moise Moni Della et la levée de poursuites contre Mbusa Nyamuisi, Roger Lumbala et Floribert Anzuluni.</span>
<span style="font-weight: 400;">Franck Ngonga</span>