La société civile non signataire de l’accord du 18 octobre 2016 a déposé ses propositions sur la répartition des responsabilités gouvernementales dans le cadre des discussions sur l’arrangement particulier.
Pour cette frange de la société civile, les animateurs du gouvernement pendant la période transitoire devraient s’approprier les objectifs assignés dans l’accord du 31 décembre, dont l’organisation de l’élection présidentielle en décembre 2017.
Cette dernière précise également que la répartition des responsabilités devra respecter certains principes relatifs à l’inclusivité, l’équité, la sensibilité, la spécificité et la technicité.
La société civile non signataire de l’accord du 18 octobre propose, en outre, que 5 commissions soient mises en place sur différents secteurs :
<ul>
<li>Politique</li>
<li>Justice, droits fondamentaux et processus électoral</li>
<li>Economie et finances</li>
<li>Reconstruction et développement</li>
<li>Socioculturel.</li>
</ul>
Le document déposé indique que le mécanisme de répartition doit tenir compte de l’équilibre bipolaire entre les non signataires et les signataires de l’accord du 18 octobre. Ainsi, cette frange de la société civile propose :
<ul>
<li>MP : 30%</li>
<li>Rassemblement : 38%</li>
<li>Opposition signataire : 12%</li>
<li>Opposition républicaine : 5%</li>
</ul>
Les quatre parties précitées devraient négocier directement en tenant compte de principes sus-évoqués, souligne le document.
La société civile non signataire et signataire devraient quant à elle hériter du ministère de genre, famille et enfant, affaires sociales, ministère de la justice et garde de sceau, droits humains, EPSP, communication et médias, conclut le document signé par Maitre George Kapiamba, représentatnt de la société civile non signataire aux négociations de la CENCO.
Stanys Bujakera Tshiamala