Les informations en notre possession indiquent que deux points seront à l'ordre du jour, ce vendredi 13 janvier 2017 au Centre Interdiocésain, à l'occasion des discussions sur l'arrangement particulier. Il sera question pour les signataires de l'Accord du 31 décembre 2016, de définir premièrement le mode de désignation du prochain premier ministre; deuxièmement, d'arrêter un chronogramme de mise en œuvre de l'accord.
Sur le premier point, la Majorité présidentielle(MP) est catégorique: le Rassemblement doit proposer 3 noms pour la nomination du prochain premier ministre, «car le chef de l'État ne devrait pas se faire imposer un premier ministre » déclare la famille politique de Joseph Kabila.
De son côté la coalition derrière Tshisekedi et Katumbi s'accroche à la disposition de l'accord qui stipule, «le prochain chef du gouvernement est désigné par l'opposition non signataire de l'accord du 18 octobre/Rassemblement"
"Nous nous en tenons à la précision apportée par cette disposition de l'accord où il est bien signifié un article défini (le)premier ministre. La Majorité doit donc comprendre le français utilisé dans l'accord. Nous allons proposer le premier ministre au chef de l'État" a déclaré à Actualite.cd Me Peter Kazadi, conseiller juridique d'Étienne Tshisekedi
Sur le deuxième point, la MP voudrait également que le futur gouvernement attende la prochaine session de Mars pour son investiture. Position que rejette le Rassemblement exigeant la convocation d'une deuxième session extraordinaire, après celle de décembre qui se referme ce 15 janvier.
Au sujet de la répartition de 37 ministères et 9 vice ministères convenue par les parties, le Rassemblement oblige partage égal entre majorité et Lui. Impossible selon la MP qui propose la répartition en termes de composantes, Opposition, société civile et Majorité.
Stanys Bujakera T