Le MSR/MP prosteste contre sa dissolution en tant que parti politique

<span style="font-weight: 400;">Le Mouvement social pour le Renouveau (MSR/MP) a déposé ce jeudi 12 janvier 2017 un mémorandum à la Conférence episcopale nationale du Congo (CENCO) contre une des dispositions de l’accord du 31 décembre qui préconise le retrait de l’arrêté reconnaissant le MSR/MP comme étant un parti politique.  </span>

Dans son mémorandum, ce parti proche de la famille présidentielle dénonce ce qu'il qualifie "de cabale politique de déstabilisation, de démembrement et d'affaiblissement dirigé contre lui."
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Il y a une disposition qui nous a pas plu d’autant plus qu’elle a été proposée faute d’élément. Il s’agit de la disposition qui concerne le fait de rapporter l’arrêté qui donne agrément au Mouvement Social pour le Renouveau. Il s’est donc fait que lors des travaux, une confusion a été constatée où on est arrivé à penser que le MSR est un parti dédoublé. Ce qui n’est pas vrai, le MSR est régi par l’arrêté du 23 janvier 2016, nous étions donc venus ici  donner les éléments d’éclairage qui vont permettre aux évêques de comprendre la situation du MSR. Ce qui a été dit par ceux qui se disent de l’opposition n’est pas vrai, le seul parti qui fonctionne est celui-ci que nous représentons sur base d’un arrêté ministériel signé par le ministre de l’intérieur et nous disons à haute voix que le MSR qui se dit de l’opposition n’a aucun agrément. Donc dans les travaux d’arrangement particulier, cette disposition doit être enlevée du fait qu’elle a été introduite dans l’accord, je ne sais pas par quel mécanisme et sur les éléments non fondés et non justifiés </span></i><span style="font-weight: 400;">», a déclaré le Secrétaire général du MSR François Rubota.</span></blockquote>
“Nous souhaitons que ceux qui ont mis cette proposition dans l’accord, doivent aller à la justice et non à la CENCO”, a-t-il ajouté.

<span style="font-weight: 400;">Christine Tshibuyi</span>