Le mouvement citoyen LUCHA (lutte pour le changement) a appelé lundi l'épiscopat congolais à s’impliquer davantage pour la libération de ses militants dans les villes de Kinshasa, Goma et Mbujimayi dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures de décrispation politique prônées par l'accord politique du 31 décembre dernier.
Au téléphone d'ACTUALITE.CD, Bienvenue Matumo l'un des communicateurs de la LUCHA a appelé à la mise en application "rapide" des mesures de décrispation du climat politique pour que ses camarades recouvrent "rapidement" leur liberté.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>“La LUCHA est très préoccupée par la situation de ses militants qui sont détenus arbitrairement et injustement dans les différentes prisons du pays notamment à Kinshasa, Mbujimayi et Goma. Ils sont privés de leur liberté. Je fais allusion à Nicolas Mbiya arrêté parce qu'il était dans une réunion privée avec d'autres collègues à Mbujimayi. Nous dénonçons ces abus et violation de droit de l'homme avec la fermeté et exigeons leur libération immédiate avec indemnité de réparation aux dommages causés à sa personne. Nous sommes aussi très surpris de voir que l'accord qui a consacré leur libération n'est pas toujours appliqué. C'est-à-dire de libérer rapidement les activistes pro-démocratie arrêtés sur la base de leur implication dans la campagne BYE BYE KABILA. Je lance un message aux évêques qui assurent la médiation des tractations en Cours de s'impliquer davantage pour que nos amis soient libérés. Et que la question de droit de l'homme les préoccupe au même titre que la question du partage de pouvoir"</em> a dit le communicateur.</blockquote>
Matumo a également invité le gouvernement à ne plus étouffer l’expression de la jeunesse militante qui contribue selon lui à la "démocratisation du pays".
Franck Ngonga